lundi 12 septembre 2011

La dolce vita

Ouh là !! déjà plus d'une semaine que nous n'avons pas donné de nouvelles sur le blog, vous allez croire que sur Datcha on se la coule douce, et bien il n'en est rien, pas une minute pour se mettre devant l'ordi !! Depuis quelques jours nous avons en effet un rythme soutenu pour absorber toutes les richesses que propose la Sicile. Et ce n'est qu'un début !

Mais reprenons : mardi dernier 6 septembre, nous quittons la marina de Cagliari en début d'après-midi, avec pas mal de vent (18-20 noeuds pour ceux que cela intéresse) mais dans le bons sens pour nous pousser vers la Sicile. Tout s'annonce donc pas trop mal pour cette petite traversée (30 h au programme). Dans l'après-midi, le vent se maintient, mais ce sont les vagues qui se renforcent au fur et à mesure que l'on s'éloigne des côtes. En fin d'après-midi, un peu de casse (la manille de retenue de l'écoute de GV, si c'est du chinois, dites-le nous...) à cause d'un empannage non contrôlé. Il faut dire que ça bouge pas mal... Nous réduisons les voiles pour la nuit, et c'est parti pour des heures à caracoler dans le noir (la lune se couche vers 3 h du mat, beau mais angoissant). Datcha fait à la fois des mouvements de roulis et de tanguage, le bonheur quoi ! Nous sommes  cependant satisfaits de ne pas faire de moteur, alors, rien d'idéal en ce bas-monde !
on arrive en Sicile !

Et c'est une grande joie de voir à l'horizon les rivages de la Sicile en milieu de journée mercredi. Comme pour la Sardaigne, nous choisissons d'aborder cette grande île par un petit confetti juste au large, et c'est devant Levanzo (une des 3 îles Egadi, au NOuest de la Sicile) que nous passons une nuit (pas trop bonne) au mouillage.  Le lendemain, petite visite à terre, c'est très joli, propret, on craque !
le petit port de Levanzo
c'est pas mignon ?


Cela nous met en appétit pour la découverte de la Sicile (vous savez, le ballon de foot dégonflé comme disent les filles) et, dans l'après-midi, nous reprenons la route pour quelques heures.

On nous a déconseillé Trapani, pourtant le port le plus prôche sur la côte, car sale et cher, et nous allons explorer un peu plus loin sur la côte nord pour jeter l'ancre devant le port de Castellmarre del Golfo. L'émerveillement continue, un bijou de petite cité nichée au pied d'un mont, une image de carte postale certes, mais dont on ne se lasse pas !

Vendredi 9 septembre, Henry ayant des envies de se frotter aux Fangio locaux, nous comprimons une fois de plus les filles  (pas bien grande la Fiat Punto !) et direction Ségeste où nous apprécions le premier d'une longue série de temples. Reconstruit (because tremblements de terres), il s'impose cependant de manière éternelle dans ce paysage intemporel, avec des dimensions si harmonieuses et majestueuses qu'on est saisi en le découvrant (c'est bien écrit, non ?). Sur le même site, le théâtre antique est époustouflant car on aperçoit la mer derrière les collines, que rêver de mieux comme décor ?


le temple de Ségeste
parfait exemple de colonne dorique
le théâtre de Ségeste


Dans l'après-midi, nous avançons dans le temps en visitant Erice, petite ville médiévale au sommet d'une montagne dominant la mer. Bien mise en valeur, sans être trop "léchée", nous sommes séduits ! Rencontre inédite et marquante avec un prêtre burkinabe étudiant à Rome...

vue des îles Egadi, depuis la route d'Erice
la Chiesa Matrice d'Erice
pause à Erice
une spécialité sicilienne : les massepains (avec une pensée toute spéciale pour Grand-Père, qui apprécierait !)


Et pour clore cette bonne journée, la route nous conduit tout naturellement vers Marsala où c'est par hasard, au détour d'une rue, que nous nous trouvons dans l'entrepôt de la famille Arini, dont un des fils, Giuseppe, nous fait découvrir la production familiale. Nous sommes étonnés par le côté très artisanal et loin des normes françaises des exploitations viticoles, mais  deux heures plus tard, emballés à la fois par le vin et par la famille Arini, nous repartons tout guillerets avec quelques bouteilles en plus pour lester les fonds de Datcha !

chez le tonnelier, voisin du viticulteur
la pose des étiquettes

Etape suivante, samedi 10 septembre (on essaie quand même de se raccrocher à quelques dates...) du moteur car pas de vent (ou plutôt si, mais, cela faisait longtemps, dans le nez !)pour atteindre une toute petite station balnéaire, Sferracavallo, juste avant le Capo Gallo. Longue baignade, puis balade à terre.
 Un restau improvisé (tables en plastique, assiettes, verrres et couverts aussi) devant le port nous attire : un  petit père cuisine des fruits de mer, nous ne résistons pas, persuadés que la "cuenta" sera aussi courte que la vaisselle, mais ce sont en fait les prix d'un restau classique, voire plus car on paie le cadre sans doute ! C'est la 2ème fois qu'on se fait prendre (à Castellammare également), promis désormais nous nous en tiendrons au Gault & Millau !

tout est dans le geste

de l'art de découper les poulpes
p'tit-déj à Sferracavallo

Depuis dimanche nous sommes à Palerme, que nous avons déjà pas mal arpentée (les photos vont suivre). Le matin nous avons mouillé l'ancre devant un petit port (cela devient notre spécialité...) juste au nord de la baie (Arenella). Vers midi, nous arrivons devant l'église San Francesco d'Assisi, la messe débute, impeccable, et pendant une heure, bercés par cette si belle langue italienne,  nous suivons le rite dominical exactement semblable à celui auquel nous assistions en France, vive l'Eglise universelle ! Manquent seulement les chants de l'Emmanuel...

Grâce aux bonnes adresses de Christophe T. (comment, vous ne connaissez pas encore "ItalieLoc'Appart" ?!), nous déjeunons de sandwichs au ris de veau dans l'Antico Foccaceria juste en face de l'église. Puis grande balade dans les ruelles de la capitale.  Tout est impressionnant : la beauté de chaque monument, place, fontaine, église, mais aussi la saleté  ! Les filles ne traînent pas trop la patte, on arrive à les motiver avec les "gelati", et c'est rétamés mais culturellement comblés que nous retrouvons Datcha à la place où nous l'avions quitté (ouf, qu'il a pas bougé, comme dirait Rose...).

Aujourd'hui, quelques travaux sur le bateau, puis on continue les visites avec la superbe cathédrale de Monreale cette après-midi (malheureusement le cloître était fermé...).

C'est bien arrimés dans la marina Albaria de Palerme (nous nous embourgeoisons...) que nous vous envoyons toute notre affection et/ou amitié, avec un salut tout spécial pour Armelle, Mériadec et Eric de la classe extra-ordinaire du Cours Jean-Paul II, avec qui (et leur maîtresses Véronique !) nous aimerions bien essayer d'avoir un lien particulier cette année ! A suivre ! Ciao, ciao !!

2 commentaires:

  1. Excellent votre reportage sur Palerme. La comme aillerus on a envie de vous rejoindre et de participer aux découvertes

    RépondreSupprimer
  2. pourquoi mes messages ne passent pas ??? et pourtant j'en ai des choses à commenter !!!!!PM

    RépondreSupprimer