samedi 27 août 2011

Dimanche 21 août, nous quittons San José dans l'après-midi. Le vent, qui devait tourner dans l'après-midi selon la météo, ne se décide pas, et c'est donc une fois de plus contre le vent et au moteur que nous continuons de remonter la côte Est espagnole. L'étape est courte, mais ce ne sont décidement pas des conditions de navigation agréables... quels sacrifices attend donc Eole de notre part pour nous rendre les vents plus favorables ?? Nous envisageons différentes possibilités, dont la barbe d'Henry, ou les cheveux de Rose, il faudra essayer...
Nuit très tranquille dans un port de pêche (Carboneras), entre 2 chalutiers.

Lundi 22 août, ultime étape vers Carthagène, avec toujours pas mal de moteur. La ville est bien protégée au fond d'une grande baie qui abrite aussi un port militaire important. C'est assez excitant d'aborder ainsi un lieu aussi chargé d'histoire, occasion d'évoquer avec les filles les guerres puniques (anticipation sur le cours d'histoire de 6ème de Marguerite !), et Hannibal et ses éléphants qui sont partis de Carthagène pour affronter l'armée romaine. Bonne surprise pour les filles en arrivant à la marina : il y a une piscine !! De plus, la marina est très bien située, à 2 pas du centre-ville, et, bonne surprise pour les parents, coûte 2 fois moins cher qu'à San José (33 €). Vite un plouf, on dîne, et on va découvrir le centre ville très animé en cette heure relativement tardive. Ce rythme espagnol décalé nous va très bien, car il fait très, très chaud...
premier contact avec les Carthaginois

La matinée du mardi 23 août est consacrée à la visite du théâtre romain, un des vestiges de la "Carthago Nova" construite par les Romains après avoir détruit Carthage. Ce théâtre est surtout intéressant pour le chantier de fouilles qu'il a entraîné ces dernières années. En effet, dès la fin de l'Empire romain et pendant des siècles il a servi de carrière de pierres, et jusque dans les années 1990, il y avait des immeubles à la place des gradins ! Aujourd'hui le théâtre a été en partie reconstitué et les fouilles et les trouvailles des archéologues ont été très bien mises en valeur dans un musée "nouvelle génération" qui déclenche des envies de vocations d'archéologue chez les filles !
un mur fait avec des morceaux de colonnes
du haut du théâtre, vue sur la "vieille église"
Après-midi Internet au bord de la piscine,dont nous ne sommes plus si sûrs d'avoir droit à l'accès (il semble qu'elle fasse partie du "Real Club Nautico"...) mais dont nous profitons bien ! En fin de journée, le port est très animé par le début d'une régate organisée par Audi avec beaucoup de moyens. Pas trop touchée par la crise apparemment !
les bateaux de la "Audi Med Cup"
Mercredi 24 août, c'est parti pour 30 h de navigation pour atteindre les Baléares. Peu de vent, beaucoup de moteur, décidément, ce n'est pas exactement la navigation à voile que nous imaginions... mais pas assez de vent vaut mieux que trop, alors on ne se plaint pas ! Pendant l'après-midi, un changement imperceptible mais majeur se produit : nous passons le méridien de Greenwich ! Nous passons au large de la Mar Menor, région qui a la plus forte concentration touristique de la côte espagnole. de loin c'est déjà impressionant, alors on n'a pas envie d'aller voir de trop près...
les constructions le long de la Mar Menor

Mais comment s'occupent donc les filles pendant toutes ces heures passées en mer sur le bateau ? La dernière activité à la mode ces jours-ci est l'anglais, grâce aux cahiers envoyés par Marie-Hélène. Dès le lever, chacune fonce sur ses exercices. Même Rose s'y met ( "alors, comment on dit poisson en anglais ?"  "fish, comme j'men fiche !" répond-elle !)


Jeudi 25 août en fin de matinée, nous mouillons l'ancre devant la plage d'Espalmador, mouillage de rêve s'il en est (eau turquoise, plage de sable blanc et fin, pas de constructions), très, très fréquenté du coup, mais on est sous le charme. L'ilôt est situé entre Formentera et Ibiza.
L'après-midi, nous longeons Ibiza afin de trouver un mouillage au Sud-Est pour passer la nuit. C'est beau, assez montagneux et très vert. Au large de la ville d'Ibiza il y a une densité impressionnante de yachts et autres bateaux à moteur. Vers 19 h 30, Datcha pointe son nez dans la calanque visée, et nous récupérons la bouée de mouillage d'un bateau qui part justement. C'est une bonne nuit assurée, et nous sommes ravis de l'aubaine, avant de réaliser qu'un gros voilier allemand attendait sans doute depuis un certain temps de pouvoir s'accrocher à cette bouée... mais nous étions de bonne foi !

nous quittons l'île de Togomago où nous avons passé la nuit
Vendredi 26 août, inespéré, du vent pour atteindre Majorque ! Le capitaine est content, et vers 19 h nous nous accrochons à une bouée dans un petit port au SE de l'île, Sant Jordi.

Demandez le programme !

Et voici les grandes lignes du programme, puis qu'il en faut bien un... :

- septembre : Sardaigne - Sicile -  Détroit de Messine - Pouilles - Grèce - Canal de Corinthe - Athènes

- octobre : Mer Egée (Grèce-Turquie) - Istanbul

- novembre : Turquie

- décembre : Chypre - Liban

- janvier : Liban

- février : Liban / Egypte

- mars : Chypre - Grèce

- avril : Crète - Grèce - Malte

- mai : Adriatique

- juin : Sicile - Tunisie

Il est temps de présenter l'équipage de Datcha

En guise de présentation de la famille, voici les couplets d'une chanson écrite par Didier, le père d'Henry (ceux qui le connaissent apprécieront le côté un tant soit peu caustique...), peu avant notre départ, sur l'air
d'"Il était un petit navire".

Le refrain est :
     Ohé ohé godelureaux
    Qui restent chez eux les pieds au chaud
            Ohé ohé les costauds
     Venez donc pêcher le maquereau

Les parents tout d'abord :

Le capitaine ? Ben c’est Henry
Qui va quitter sa quincaillerie
Et en changeant geant geant de timonerie
Va remiser bien vite ses pitreries.
    Ohé Ohé

La cuisinière ? Ah c’est Astrid
Mais c’est bien elle qui tout décide
Heureusement, elle est assez solide
Et il le faut car là, tout est liquide
        Ohé Ohé

Les enfants ensuite :

Le matelot c’est Marguerite
Qui sur le pont est émérite
Et qui voudrait drait drait la réussite
De ce périple et des toutes les  visites
        Ohé Ohé

C’est différent pour la Violette
Qui n’aime pas la goélette
Et qui souvent ne reste pas muette
Contre le vent quand trop fort il soufflète
    Ohé Ohé

       Nous arrivons alors à Louise
Qui jamais ne démoralise
Pour elle la vie vie vie c’est pas la mouise
Et dans la brise toujours elle tranquillise.
        Ohé OHé


Le moussaillon, la petite Rose
Dont l’caractère n’est pas morose
On la r’verra  ra ra en virtuose
Mais de la mer elle aura pris sa dose.
        Ohé Ohé

dimanche 21 août 2011

Un vilain cabo suivi d'un havre de paix

Vendredi 19 août au matin, nous partons avec l'intention de passer le Cap de Gata qui est un parc naturel, et de nous arrêter juste derrière pour découvrir ce coin. Une fois n'est pas coutume nous avons le vent "dans le nez", et du vent il y en a ! On nous avait prévenu, en Méditerranée le vent, soit il y en a trop, soit il n'y en a pas assez, et nous le vérifions depuis ces quelques jours en "Mer intérieure"... Nous avons donc eu du mal à le passer ce cabo, pour finir au moteur sans voile en faisant du rodéo dans les vagues. Heureusement la distance n'était pas trop longue, et en début d'après midi nous nous réfugions, alors que le vent forcit encore (rafales à 35 noeuds) dans le tout petit port de San José à l'extrêmité d'une belle plage de sable. Juste avant que nous n'arrivions, un voilier quitte le port pour Almeria (avec le vent dans le dos c'est plus facile...) et nous laisse la seule place disponible, inespéré !
le fameux cabo de Gata...
le capitaine concentré et un matelot pressé d'arriver
en voilà deux qui ont toujours la frite !

reconnaissez-vous Datcha ?

Le lendemain, samedi 20 août, expédition vers le village de Nijar à qq km à l'intérieur du pays. En fait de parc naturel, pas grand chose ne pousse dans cette sierra si aride. Si, les figuiers de Barbarie se plaisent beaucoup, et il y en a même des plantations. Dans cette région, comme sur une bonne partie de la Costa del Sol, et ce malgré le manque d'eau, il y a une intense activité de production de fruits et légumes sous serres en plastique. Désastreux pour le paysage, comme pour l'environnement. Nous rencontrons dans le bus un des ouvriers africains qui y travaillent, qui fait toucher du doigt le problème humain également de cette activité.

en route vers Nijar

les km2 de bâche en plastique

 Nijar est un très joli petit "village blanc"(appellation contrôlée dans la région !) où il y a pas mal d'artisanat. Les poteries nous ont beaucoup plu, les tapis moins...







joli, non ?

L'après-midi, après la sieste réglementaire (il fait vraiment très chaud), petite marche vers une plage voisine, idyllique, où les filles s'amusent tellement dans les vagues.





Nous nous plaisons beaucoup à San José, mais le fort vent du Nord-Est se calme peu à peu et nous allons continuer notre route vers Carthagène, avec au moins une étape cette nuit dans un port voisin.






les filles sont très à l'aise à San Josè
miam, les figues et figues de Barbarie



samedi 20 août 2011

Luxe, calme et amitié à Soto Grande (du 13 au 17 août 2011)


LUXE  tout d'abord ! En effet, lorsque Datcha a débarqué à Sotogrande, son équipage, un peu naïf comme d'habitude... n'imaginait absolument pas arriver dans LA marina chic de la Costa del Sol, "the place to be" pour une certaine catégorie d'Espagnols ! Les habitations (petits immeubles) sont pimpantes et colorées, avec pour la plupart devant leur jardin (souvent avec piscine, of course !) un ponton pour le bateau, des pelouses impeccables et de fringants palmiers harmonieusement disposés, quelques magasins et restaurants huppés, le tout fréquenté par des Espagnols tirés à quatre épingles (pas question de se promener en tee-shirt + maillot !).  A l'extérieur de la marina, des villas toutes plus gigantesques et luxueuses les unes que les autres. L'ensemble est esthétiquement très agréable, mais donne l'étrange impression de se déplacer dans un village Playmobil où tout est toujours impeccable, un peu/ beaucoup artificiel donc...
Ce qui attire les Espagnols (et riches étrangers) à Sotogrande, c'est non seulement la mer, mais aussi un magnifique parcours de golf et surtout plusieurs terrains de polo fréquentés par les meilleurs joueurs mondiaux.  Grâce à Lidia nous avons d'ailleurs pu assister à un match de polo où sans comprendre toutes les subtilités de ce sport, nous avons apprécié les superbes chevaux.  
La crise cependant se ressent aussi dans ce ghetto *****, de nombreux appartements sont à vendre, et on voit dans les annonces immobilières les prix qui dégringolent.
Autant dire que séjourner dans la marina de Sotogrande est largement au dessus de nos moyens, et nous remercions ici chaleureusement le père de Lidia de nous avoir permis de profiter de la place dans le port dont il dispose.  On ne vous cache pas que Datcha dénotait un peu dans le paysage, avec ses allures de bateau de la famille Fenouillard, mais tant pis !



reconnaissez-vous cette star ??

les cavaliers portaient en effet un polo
un public trié sur le volet


CALME aussi, car nous avons passé 4 jours à Sotogrande pour découvrir la région grâce à Lidia et Etienne, et ce fut une pause très agréable. Le rythme ne fut pas trop intense, avec beaucoup de temps de baignade en mer et dans la piscine, ce qui a permis aux filles de progresser dans l'eau. Henry a déployé de sacrés talents de maître-nageur, et désormais Rose barbote tant qu'elle peut avec sa bouée Hello Kitty, Louise nage maintenant très à l'aise sans bouée, Violette ne quitte plus son kit PMT (Palmes/Masque /Tuba) et Marguerite plonge du bateau !












AMITIE enfin, car c'était un vrai bonheur de retrouver Lidia et Etienne, cocktail inédit de la fougue espagnole et du calme parisien ! Ainsi qu'Isabelle, Louis et Diane avec qui nos enfants s'entendent bien. Un immense merci à Lidia qui nous a fait découvrir Sotogrande, mais aussi Tarifa et sa plage  (sans vent, donc sans surfeur malheureusement, mais très belle plage), Castellar de la Frontera (forteresse à l'intérieur des terres), et aussi ses amis super sympas !


à Tarifa

la plage de Tarifa









Costa de la Luz

Mercredi 17 août vers midi, nous sommes repartis pour longer la Costa del Sol. Pas mal de moteur car peu de vent, et nous nous replions pour la nuit de jeudi à Almeria, grande station balnéaire très moche... Petite émotion durant cette nuit car nous étions au mouillage devant la marina, à l'abri du vent Nord-Nord Est annoncé, et à 4 h du matin, le vent a tourné assez fort à l'Ouest et nous pousse vers la jetée. Deux minutes de plus et il y aurait eu de la casse ! Manoeuvres d'ancre dans la panique, et nous nous réfugions dans le port pour terminer la nuit... Cela faisait trop longtemps qu'on n'avait pas eu de poussée d'adrénaline, cela nous manquait !

mercredi 17 août 2011

Sommes nous enfin en Méditerranée ? Le passage de Gibraltar

Vendredi 12 août au petit jour nous quittons la marina de Cadiz avec comme  but pour la journée d'avancer le plus possible vers Gibraltar, et éventuellement  de passer le détroit, sachant que nous  voulons  le traverser de jour, pour le voir, et aussi pour des raisons de sécurité. Le vent d'Est a cessé de souffler, il a tourné au Sud, ce qui fait que pour débuter la journée nous l'avons "dans le nez" et devons donc mettre le moteur, avec les voiles en plus pour appuyer le bateau dans la mer relativement agitée. Un début de journée pas trop confortable donc, avec visiblement un grain qui s'annonce plus au sud, et nous envisageons de nous arrêter un peu plus au sud (Barbate) si les conditions se corsent... 
Au cours de la matinée, les nuages se dégagent à mesure que nous avançons, le soleil pointe et nous encourage à continuer notre route. Nous sommes près de la côte que nous admirons car c'est un des rares endroits en Espagne où elle n'est pas construite ( il y a beaucoup de terrains militaires dans la zone). Dans l'après-midi, nous passons sans encombre au large  du cap Trafalgar, avec une petite pensée pour Nelson tué pendant la bataille, et Villeneuve qui s'est suicidé peu après la défaite française.
pas très impressionnant ce cap Trafalgar !

 Au fur et à mesure que nous nous rapprochons du détroit, la vitesse de Datcha augmente  car nous avons l'accélération due aux courants qui portent vers l'Est à cause de l'évaporation de la Méditerranée et des marées. Nous sommes toujours au moteur car il y a peu de vent  alors que nous sommes dans une des régions les plus ventées du monde ! Etrange météo...
Vers 17 h nous visons une des colonnes du détroit, le phare de Tarifa, extrêmité sud de l'Espagne, et de l'Europe ! Hercule va-t-il nous laisser passer ?? On distingue très bien les côtes africaines montagneuses dans la brume. Les courants nous entraînent toujours, mais avec moins de force. L'eau s'agite de remous, de petites vagues hachées dans tous les sens, on imagine les appréhensions des Anciens devant cette mer "qui bouillonne"... Mais à quel moment passera-t-on "la ligne" entre l'océan Atlantique et la Méditerranée ? Quand doit-on déboucher le champagne ?? Le passage du détroit nous prend en tout cas deux heures environ et nous avons le temps d'apprécier le trafic important des cargos, super-tankers et autres (mais qui ont une "route" pour eux), la baie d'Algéciras industrielle et polluée, et surtout le fameux Rocher de Gibraltar, territoire britannique, qui est  en fait une petite péninsule dominant l'Est du détroit. Surprenant, une mosquée est construite face à la mer juste à côté du phare de Gibraltar... Des dauphins font quelques cabrioles, c'est magique !
200 m de long quand même...
avez-vous entendu parler des singes de Gibraltar ??
un peu d'exercice

Vers minuit nous atteignons enfin le port de Sotogrande, juste un peu plus loin sur la côte espagnole. Peu de temps avant d'arriver, nous sommes à l'intérieur en train de regarder la carte, et un choc assez violent fait bondir Henry hors du carré. Nous avons heurté une bouée (métallique !) non éclairée, et non indiquée sur la carte ! Apparemment pas trop de dégâts, mais à vérifier...  Dans la marina, beaucoup de yachts à moyeur très luxueux, des voiliers tous plus grands et beaux les uns que les autres... Pas de doute nous sommes en Méditerranée ! Nous découvrons le système courant en Méditerranée d'amarrage sur pendilles ("cul au quai") qui nous vaut quelques manoeuvres hasardeuses... heureusement Etienne et Lydia sont là pour nous aider !

jeudi 11 août 2011

La belle Cadiz

Nous sommes depuis lundi après-midi 7 août dans la marina de Cadiz. Nous ne pensions rester qu'une nuit, mais un fort vent d'Est ("le levante") s'est levé mardi matin, nous empêchant de continuer notre route vers Gibraltar. Nous en avons profité pour silloner la vieille ville de Cadiz, que nous trouvons très séduisante. L'antique Gadès, qui serait la ville la plus ancienne d'Europe, a été créée par les Phéniciens (ancêtres des Libanais) dont le Musée de la ville garde de nombreuses traces de leur civilisation.  Dans l'Empire romain, la ville a prosperé grâce à la fabrication du garum, un condiment à base de poisson séché dont les Romains raffolaient. On ne va pas aller plus loin dans l'historique, Cadix est aujourd'hui un port actif et une ville qui paraît prospère. Le mode de vie des Gaudètes nous a en tout cas beaucoup plu : toute les rues de la vieille ville, très commerçantes, sont piétonnes, un marché couvert très propre et bien organisé, un parc botanique exotique magnifique, de nombreuses places ombragées toutes plus accueillantes et animées les unes que les autres, d'innombrables restaurants et cafés... Il n'y a que la plage de la vieille ville qui nous a déçue car très sale.
une belle brochette fleurie
les rues, normalement très animées, sont désertes à l'heure de la sieste




il y avait une importante fabrique de tabac à Cadiz

qui n'a pas son pliant ??

Mercredi 9 août nous avons fait une excursion à 50 km environ à l'intérieur des terres, dans une petite ville andalouse "dans son jus" : Medina Sidonia. Super joli.


A priori nous quittons Cadiz demain matin, le vent est en train de faiblir. Henry trépigne un peu, pas toujours facile de trouver le bon rythme qui aille à tout le monde... en prenant en compte la météo et notre volonté d'avancer. Il se trouve que nos amis Lydia et Etienne nous attendent vendredi soir à Sotogrande, juste derrière Gibraltar, et nous aimerions bien être au rendez-vous. Mais les témoignages montrent qu'il s'agit vraiment de faire primer les conditions climatiques par rapport à un planning prévu... pas toujours facile à accepter... Nous avons rencontré en arrivant à Cadiz nos voisins de ponton, Amanda et Marc, qui sont partis il y à 7 ans de Nouvelle-Zélande, et avec lesquels nous avons pu échanger sur cette notion de temps, prendre son temps ou perdre son temps... tout un programme pour cette année à venir !