Nouveau pays, nouveau continent, nouvelle coupe de cheveux !

Salam aleikoum à tous,

Voilà une semaine que nous sommes arrivés au Caire par avion. Avec l'Egypte, c'est toujours le Moyen-Orient, mais avec une connotation tout à fait différente : la note africaine se ressent bien.

Le rythme itinérant a repris pour nous, et notre petite caravane a déjà parcouru pas mal de kilomètres. Nous allons vous montrer des photos de notre première étape : le Sinaï.

Mais voici tout d'abord quelques impressions ressenties par la famille :

-nous avons tout d'abord été frappés par l'étendue de la ville du Caire. Le long de la route depuis l'aéroport vers la ville, partout des chantiers de construction de logement. La capitale égyptienne (20 millions d'hab) nous paraît démesurée et tout d'n coup Beyrouth prend pour nous des allures de métropole provinciale.

- que c'est sale ! Partout en ville, même dans le quartier résidentiel de Maadi où nous logeons au Caire, des tas d'ordures jonchent le sol, des sacs en plastique traînent, c'est absolument répugnant. A cela s'ajoute la poussière et le sable soulevés par le vent assez présent en cette saison. Bonne surprise, le métro du Caire est relativement propre.

dans le métro du Caire, il y a des wagons réservés aux femmes (et enfants)

- autre sujet d'étonnement : le voile porté par la très grande majorité des femmes égyptiennes (seuls 10 % des Egyptiens sont chrétiens). Il y en a de toutes les couleurs, de toutes les tailles, le plus impressionnant étant celui complétement noir opaque qui couvre entièrement certaines femmes de la tête aux pieds... on a du mal à s'y faire...

Ce sont justement des femmes voilées qui nous ont accueillies au Caire, mais elles ne sont pas musulmanes... ce sont des religieuses coptes ( = chrétiennes) qui ont une maison de retraite pour soeurs, avec des chambres pour les hôtes de passage. Bien que pas très vaillantes, elles sont toutes les 9 plus charmantes les unes que les autres. Lorsque je demande où se trouve un coiffeur, soeur Myriam insiste pour couper elle-même les cheveux des filles. Eh oui, nous avons attrapé quelques locataires au Liban, et il s'agit maintenant de s'en débarrasser... d'où le look "à la garçonne" de nos 4 filles, qui n'étaient pas très partantes puis finalement sont contentes de changer de tête provisoirement.

Louise veut bien servir de "brouillon"

Comme vous le savez, l'Egypte est depuis plus d'un an désertée par les touristes. Après avoir pris pas mal de renseignements auprès d'une amie travaillant pour le Guide du Routard et auprès d'amis d'amis de la famille habitant au Caire, nous avons décidé de passer plus de 3 semaines en Egypte, la situation étant calme pour l'instant.

Première destination : le Sinaï !  C'est la pointe qui fait la liaison entre l'Asie et l'Afrique, une péninsule rocheuse qui s'avance en mer Rouge, avec des spots de plongée connus. Notre but était de découvrir le "grand et terrible désert" de la Bible, que les Hébreux traversèrent pour gagner la terre promise après avoir échappé à l'armée du pharaon lors du passage de la mer Rouge. C'est au sommet du mont Sinaï que Dieu serait apparu à Moïse sous la forme d'un buisson ardent et lui aurait dicté les Dix Commandements. Au début du christianisme, les chrétiens égyptiens se réfugièrent dans le Sinaï pour échapper aux persécutions des Romains. On pense d'ailleurs que le monachisme commença dans cette région au III ème siècle, de nombreux ermites s'installant dans des grottes. Au VIème s l'empereur Justinien fonda au pied du mont Sinaï un monastère qui devint vite un lieu de pèlerinage.

le monastère a des allures de véritable forteresse, il n'a d'ailleurs jamais été pillé

la porte est très étroite, comme pour rentrer au Royaume des Cieux...

voici le fameux buisson, dont l'espèce est unique et que l'on ne parvient pas à faire pousser ailleurs...

Depuis le IXème siècle, le monastère est consacré à Sainte Catherine d'Alexandrie dont un ermite a retrouvé le corps dans la montagne. Le monastère est toujours occupé par une vingtaine de moines orthodoxes.

un beau jardin entre l'hôtellerie et le monastère, avec déjà des amandiers en fleurs

L'hôtellerie du monastère héberge les pélerins et autres voyageurs. C'est là où nous logeons et le matin, quand nous sortons de notre chambre, nous tombons sur des groupes de touristes harassés redescendant de la montagne où ils ont assisté au lever du soleil. Nous choisissons de gravir au sommet (1000 m de dénivellé) dans l'après-midi pour revenir avant la nuit.

Pour monter nous prenons le sentier des chameliers, moins raide que le chemin du Repentir !

le monastère s'éloigne

le chemin n'est pas difficile mais le vent est glacial

à mi-chemin

Rose trouve cela un peu difficile !

on est au sommet !

Au sommet, personne à part une famille anglaise avec qui nous avons terminé l'ascension. Nous échangeons les adresses et prévoyons déjà les échanges pour nos enfants !

le panorama est absolument splendide

les filles sont frigorifiées

Pour le retour, nous prenons les marches du chemin du Repentir, avec de très belles vues sur le monastère.

Le lendemain, journée dans le car pour revenir au Caire, le prix à payer pour cette très belle excursion.
Nous voulons faire halte à Suez pour approcher le canal, mais impossible de l'approcher, il y a des grillages et des militaires tous les 10 m. Tant pis...

A la prochaine !

Les Destrem'

Pêle-mêle libanais

Chère famille, chers amis,

Bonjour à tous ! C'est bientôt la fin de notre séjour au Liban... Nous avons fait depuis deux mois une longue pause dans les déplacements mais toujours beaucoup de découvertes, de belles rencontres, le tout aux saveurs orientales. Un peu de lassitude, de fatigue s'est ressenti aussi (le creux de l'hiver sans doute...) mais c'est certain que nous resterons marqués par cette belle étape étape.  Il est temps de vous faire partager quelques une de nos photos et tranches de cette vie aux couleurs du Levant.

Pardon tout d'abord de n'avoir pas été très assidus sur le blog, ce ne sont pas les choses à raconter qui ont manqué, mais depuis 6 semaines nous avons eu un rythme de vie presque "normal", avec le travail pour chacun de la famille les jours de semaine, des WE bien remplis, et du coup, comme vous le savez très (trop) bien,  pris dans le quotidien, le temps file, file tellement vite !

Commençons tout d'abord par décrire ce qui a rendu notre séjour au Liban un peu ingrat :
 les conditions météo "exceptionnelles" paraît-il... La pluie (il a plu beaucoup plus qu'à Nantes, un comble !) n'a pratiquement pas cessé du mois de janvier, et ce n'est pas le crachin breton, non, ce sont souvent de véritables déluges, avec des torrents dans les rues dont les systèmes d'écoulement sont insuffisants, des murs de maison qui suintent, etc... Bien sûr, sur nos photos vous ne verrez que du ciel bleu et du soleil, car il y a quand même eu quelques jours par-ci par-là de répit et on en a profité pour s'échapper, et, c'est comme sur le bateau, quand c'est la tempête on ne prend pas de photo !

A cette humidité ambiante, ajoutez le froid, là encore "exceptionnel", déréglement climatique oblige, vous le subissez maintenant en Europe. Là encore, rien de tragique, à part que les maisons libanaises sont en général peu adaptées, mal isolées, et parfois sans chauffage. On l'aura bien senti passer, cet hiver, et il nous tarde de trouver un peu de chaleur en Egypte (sans que cela "chauffe" trop quand même !) Les filles ont plutôt bien tenu le choc, des gros rhumes,quelques jours de grippe pour Rose, mais rien d'embêtant. Une pensée pour Pascal et Christine en train de se dorer la pilule dans les Caraïbes, ils nous avaient bien prévenu !

Continuons par ce que nous n'avons pas aimé au Liban, surtout des "petites" choses matérielles, mais qui finissent par exaspèrer, sans que l'on ne puisse rien y changer. Bien sûr on s'adapte mais cela rend le quotidien parfois difficile et, finalement, fait réaliser que la vie en France est d'un confort absolu...

- les coupures d'électricité. Incroyable que, dans un pays développé comme le Liban, l'Etat (cela révêle plutôt le manque d'Etat d'ailleurs) ne soit pas capable d'assurer l'électricité 24 h/24. Toutes les 4 heures environ, c'est un générateur local qui prend le relais, avec moins de puissance, et donc impossible de mettre en marche des appareils électro-ménagers. Il faut donc bien calculer son coup, et surtout éviter de se retrouver coincé dans un ascenseur ! Seul le centre-ville de Beyrouth y échappe.

- le réseau Internet défectueux, pas fiable totalement. Là encore, comment se fait-il que cela fonctionne PARTOUT dans le monde sauf au Liban ? C'est d'ailleurs une explication (mais pas une excuse diront certains !) à l'absence de post...

- les routes défoncées, mal entretenues, aux mutiples nids de poule et obstacles en tout genre. Bilan : 2 crevaisons en 15 jours...

- les ordures absolument partout dans le pays. La notion de respect de l'environnement, le mot de "recyclage" ne sont visiblement pas parvenus jusqu'ici. Sans doute assez révélateur de l'individualisme ambiant...

- les ENORMES 4/4 très nombreux, surtout en centre-ville, qui se considèrent chacun absolument tout seul sur la route, pilent à 5 cm des malheureux piétons qui ont le culot de traverser, bref on arrête là la description, sinon on va finir par s'énerver très fort !

Avant de vous montrer maintenant tout ce que nous avons aimé, en guise de transition voici quelques images des traces de cette guerre qui a duré 20 ans et reste encore largement tabou. Le pays s'est reconstruit à une vitesse folle, et on évoque rarement cette période douloureuse même si elle est toujours dans les esprits, surtout dans le contexte régional actuel.

Mais passons maintenant plutôt à tout ce qui nous a plu durant les dernières semaines, tout ce que nous souhaitons garder comme souvenirs, autant de découvertes variées et passionnantes. Voici, pêle-mêle, en désordre :

- la cuisine ! On adore quand les libanais "mettent les petits plats dans les grands", tous ces mezzés savoureux (tabbouleh, fattouche, hoummous,etc...) on ne s'en lasse (presque) pas !

Les sandwichs aux falafels (bouchées à base de boulghour et pois chiches écrasés) sont délicieux et appréciés par toute la famille.


- les balades achrafiotes du week-end, à la recherche des maisons anciennes, témoins de la splendeur de la capitale. Elles sont parfois rénovées, mais la plupart du temps en mauvais état et toujours menacées par la spéculation immobilière et les "champignons" qui poussent de plus en plus en ce moment au Liban. Heureusement pour les amoureux des vieilles pierres comme nous, il en reste quand même beaucoup. Petit échantillon :

les arcades en ogive, typiques de l'architecture traditionnelle

espérons que celle-ci ne va pas subir le même sort que sa voisine

très kitsch, mais en excellent état

- une balade dans la forêt des Pins. Un havre de paix au coeur de l'agglomération beyroutine. C'est grâce au CR d'Ile de France qu'elle a été reboisée.

difficile de savoir que nous sommes dans Beyrouth !

- les enseignes des boutiques en français, avec parfois des traductions amusantes et toujours un petit côté suranné plein de charme. Depuis une dizaine d'années l'anglais gagne du terrain par rapport au français, et sur les panneaux publicitaires on trouve pratiquement maintenant uniquement de l'anglais. Voici donc quelques exemples, peut-être bientôt les derniers survivants :

spécialement pour Olivier B., notre ZEITOUN à nous

le mélange anglais/ français/ arabe = nouvel espéranto ?

- pouvoir se promener le matin à Beyrouth sur la Corniche en bord de mer, et quelques heures plus tard s'éclater en luge, ça c'est le bonheur d'habiter au Liban !

Violette et Justine, une amie, décollent !

- on a flashé sur les magnifiques cars scolaires antiques :

- une balade en famille au domaine agricole de Tanaïl, créé au XIXème par des Pères jésuites et géré maintenant par l'ONG arcenciel. Il a longtemps servi de "modèle" (220 ha). Henry y a passé du temps au mois de janvier pour travailler sur les aménagements paysagers possibles en vue d'accueillir du public.

sympa les tricycles fabriqués par arcenciel

on vous disait bien qu'il pleuvait beaucoup !

- toutes les images et objets pieux que l'on trouve dans les boutiques, de vrais musées !

- le site d'Anjar, dans la plaine de la Bekaa, en fait un plateau entre les Mont Liban et Anti-Liban. Ancienne cité omeyyade, à la croisée des routes Homs-Haïfa et Beyrouth-Damas, l'architecture raffinée d'Anjar montre qu'elle a été très prospère. C'était l'époque où les frontières n'existaient pas...

- pour Henry, une super balade en ski de randonnée, avec, paraît-il une pente INCROYABLE (surtout pour quelqu'un qui fait du ski de randonnée pour la 1ère fois !)

- les artisans du souk de Tripoli (au nord du pays) :

les savons à base d'huile d'olive et de laurier sont réputés

- la visite du château de Beaufort, forteresse croisée au sud du pays, d'où l'on domine la région bien au-delà de la frontière avec Israël

la citadelle est en rénovation

au loin, le mythique Mont Hermon qui marque la frontière avec la Syrie

quelques heures plus tard, un autre château en construction

Arrêtons là l'album photos, nous pourrions continuer tellement ce petit pays contient de richesses, mais vous risquez de vous lasser... aussi, nous voulons maintenant vous présenter les plus beaux trésors de ce séjour libanais, toutes les personnes (libanaises et françaises) que nous avons retrouvé ou rencontré et avec qui nous avons passé du temps et qui nous ont chacune marqué par leur formidable sens de l'accueil. Ce sont eux que nous voulons emporter dans nos bagages et que nous garderons comme meilleurs souvenirs de notre passage. Voici, là encore pêle-mêle, sans ordre !


- Marie-José et son mari Chebli. Nous avons logé dans un appartement de leur immeuble à Baabda. Marie-José et Chebli nous ont accueilli les bras ouverts, avec toute la chaleur orientale, de véritables grands-parents. Merci pour tout, grâce à vous nous avons passé des week-end au chaud, bravo pour votre famille si nombreuse et portez vous bien !

c'est l'heure du goûter chez les Jamhouri !

- Annabelle et Thomas, d'arcenciel, avec qui nous avons logé à Kfarnabrakh et avec qui nous avons partagé coupures d'électricité, rationnement de l'eau chaude, poële à mazout qui déborde,... et autres réjouissances ! Mais nous avons aussi passé de très bons moments grâce à leur gentillesse, leur générosité et leur ouverture d'esprit. Surtout nous nous sommes très bien entendus malgré toutes nos différences ! Merci encore, bravo pour votre engagement, et à vous de venir chez nous l'an prochain !

- le Père Bernard Hamm, dont nous avons déjà parlé, une belle figure de prêtre. Merci pour l'accueil dans votre paroisse, votre disponibilité et surtout votre vie donnée à Jésus.

- la famille Montariol. Encore des filles !! (mais pas seulement, en prime 2 adorables garçons) En plus rigolotes et accueillantes comme tout, un régal, nos filles ont été super contentes de les rencontrer. Et nous pareil pour les parents ! Merci encore Lucile et Bruno pour tous ces bons moments, à bientôt nous espérons, et tenez-nous au courant de la suite de vos aventures/voyages...

sur la Corniche à Beyrouth

les 5 ans de Rose

- une autre petite Violette rencontrée à ND des Anges

Violette et Violetta

- ce cher Cheikh Karam et son épouse Youssra, grâce à qui nous avons mieux découvert la communauté druze très présente dans le Chouf. Merci mille fois pour votre accueil, et on reste en contact !

- nos amis Eliane et Franck chez qui nous avons passé un certain nombre de soirées très sympas. On a beaucoup aimé toutes les discussions avec vous (du style  "qu'est-ce qu'être arabe"...)  qui nous ont permis de comprendre un peu mieux le Liban d'aujourd'hui. Un grand merci pour votre accueil "sur mesure", bon courage Eliane pour la thèse, gros bisous à Alexandre et Ariane, et à bientôt en France !

- tous les turbulents mais attachants petits élèves de l'école almahaba de Kfarnabrakh, et toutes les profs si accueillantes et adorables  (sans oublier "Mademoiselle" Donna la stagiaire) grâce à qui cette expérience d'enseignement en primaire a été super positive. Merci pour tout et continuez à bien travailler !

Sans oublier Elie et Nanou Khayat grâce à qui nous avons été logés à Baabda, Bénédicte et Raja Moubarak chez qui nous avons rencontré les Montariol (bonne chance pour l'installation aux US !), André et Hala qui nous ont fait rencontrer des Libanais voileux, Joseph et Anna avec qui nous avons découvert qu'il y avait des Libanais très sportifs (!), et toutes les personnes super sympas que nous avons rencontré, jusqu'à la veille de notre départ (Stéphane et Delphine par exemple).

Chacune de ces personnes nous a donné une belle image de la vie au Liban. Peut-être les retrouverons nous dans une autre vie...

Sophie et Georges Jamhouri (et leur petite avant-dernière) et Lucile (+ Timothée-Charbel)

                            Surprise de dernière minute !

La frégate de défense aérienne"Chevalier Paul" commandée par François Moreau, le mari d'une cousine d'Astrid a débarqué à Beyrouth le lundi 13 février. Grâce à son Pacha, nous avons eu la grande chance de visiter de fond en comble cette impressionnante unité de la Marine, la plus récente, ultra-équipée des technologies les plus pointues et capable de faire face à des situations critiques. François nous a également raconté la campagne qu'il a mené avec son équipage en Lybie l'été dernier, et il a évoqué leur action dans la région. Ces missions sont passionnantes mais également remplies de tensions du fait du contexte "explosif" de la région.
Un immense MERCI à François de nous avoir consacré du temps et fait découvrir avec simplicité la complexité de "son" bateau. Toute la famille se souviendra de cette visite "familiale" pas comme les autres et souhaite un bon retour en France au Chevalier Paul, à son équipage et à son Commandant en particulier à qui nous demandons de bien embrasser Anne-France et leur grande famille pour nous.

le radar du Chevalier Paul permet de repérer jusqu'à 500 km à la ronde

dans la Passerelle

le guindeau et l'ancre, qui nous paraissent démesurés par rapport à ceux de Datcha !

devant les torpilles

toujours relax, les Destremau, la détente dans le carré des officiers avant le coquetèle

le Pacha pendant son discours aux autorités libanaises

Pour terminer, MERCI à Notre Dame du Liban qui nous a protégé tout le long de notre séjour libanais. Nous avons été très contents de passer du temps dans ce pays au rythme de vie presque occidental, mais où l'on est quand même plongé dans le "souk" (pour être poli) oriental...

Confions lui la suite du périple, avec comme prochaine étape : L'EGYPTE !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Toute la famille vous envoie d'affectueuses pensées !

Rose, Louise, Violette, Marguerite      Henry + Astrid