Plus d’une semaine que nous n’avons donné signe de vie… ces derniers jours ont été, il faut dire, spécialement denses, et, de plus, nous avons eu du mal à mettre en place une connexion Internet fiable avec le réseau grec (la notice en alphabet cyrillique, cela n’aide pas !), ce qui est chose faite maintenant et nous pouvons vous donner quelques nouvelles.
La traversée de la Calabre vers Corfou (1 jour et 1 nuit) s’est faite sans problème, avec en prime une dizaine d’heures avec un vent régulier et portant sur une mer plate, ce qui ne nous était pas arrivé depuis très longtemps et nous a réconcilié avec la voile en Méditerranée. A signaler quand même dans la série «poussée d’adrénaline » : au milieu de la nuit noire (pas de lune), un cargo de 240 m de long qui change de cap à la dernière minute pour éviter la collision…
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| lever de soleil sur l'île de Corfou |
Samedi 24 septembre, en milieu de journée, nous retrouvons à Corfou comme prévu les parents d’Henry pour quelques jours (un message de Didier va suivre). Nous sommes super contents d’aborder un 4ème pays, et nous sommes sous le charme de la très élégante ville de Corfou.
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| la marina est au pied de la forteresse vénitienne |
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| Corfou |
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| Corfou |
Depuis, nous avons navigué d’île en île parmi cet archipel des Ioniennes. Chaque jour a apporté son lot d’émerveillements et d’ « emmerdements » (comme dans la vraie vie, finalement, mais il semble que les problèmes aient une plus forte densité sur un voilier, et surtout un caractère d’urgence…). Nous avons d’abord eu des dêmmelés avec le sondeur capricieux, puis avec le logiciel de navigation (Henry a passé beaucoup de temps pour finalement le réinstaller entièrement, encore un très grand merci Pierre !), ensuite Internet, et pour finir le moteur qui s’arrête alors que c’est pétole (pas un souffle d’air) et qu’un ferry vient juste de croiser derrière Datcha (quelques cheveux blancs en plus !).
Mais nous retiendrons avant tout de ces quelques jours la beauté des îles Ioniennes, montagneuses, couvertes de forêts, avec des falaises rouges qui tombent dans une eau limpide, des petits ports aux maisons colorées, des baies presque fermées pour passer la nuit, un enchantement , on comprend qu’Ulysse ait voulu rentrer chez lui (en plus de retrouver sa femme…) ! Ces paysages ont un caractère intemporel et les heures de navigation (souvent au moteur, hélas) passent vite à les contempler.
Voici quelques images, mais qui ne rendent malheureusement pas très bien la magie de ces lieux.
Nous avons tout d'abord fait escale à PAXOS
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| le petit port de Paxos |
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| le mouillage, que nous devrons d'ailleurs quitter au milieu de la nuit... |
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| l'huile d'olive de Paxos est réputée (il paraît que c'est la seule vendue chez Harrod's) |
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| pas de doute, nous sommes en Grèce |
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| pour la 1ère fois, nous amarrons Datcha à un arbre |
Puis nous sommes allés à LEVKAS, qui est séparée du continent par un chenal avec un pont flottant :
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| Petite-Mère aux manoeuvres |
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| trois générations sur Datcha |
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| un petit coin de paradis |
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| on arrive dans la baie de Vlickho |
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| 7 h 30, c'est l'heure du départ |
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| Skorpios, l'île d'Onassis |
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| en route vers Ithaque, plus au Sud |
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| heureux comme Ulysse |
Puis nous arrivons à Ithaque, séquence émotion !
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| Port-Vathy, détruit en 1953 par un tremblement de terre |
Après Ithaque, nous faisons cap vers le continent à l'Est pour atteindre les Golfes de Patras, puis de Corinthe. Les paysages sont plus austères, moins hospitaliers, et le vent d'Est nous fait souffrir...
Nous faisons escale à Lépante (Navpaktos en grec), où il y a une commémoration des 440 ans de la bataille (qui peut-nous rappeler la date ??). Très joli petit port circulaire, mais minuscule !
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| Datcha au mouillage à gauche |
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| la récolte des grenades, nouveau sport familial |
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| nous quittons Navpaktos |
Le séjour des grands-parents va bientôt se terminer. Nous espérons passer le canal de Corinthe dans 2 jours, et Athènes sera donc tout proche. Anne et Didier se sont très bien adaptés à notre nouvel environnement de vie. Petite Mère a apporté une aide précieuse pour l’école des filles, et Bompa a soutenu Henry pour la navigation et autres soucis techniques.
Nous pensons bien à vous, et vous disons à bientôt !
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| les 4 filles du docteur March, vous connaissez ? |
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