vendredi 28 octobre 2011

Santorin, comme sur les cartes postales (du 20 au 23 octobre)

Comment qualifier Santorin ?? Unique au monde, spectaculaire, inoubliable, fascinante, les adjectifs manquent pour décrire l'île la plus méridionale des Cyclades.  En approchant, ce sont d'abord les couleurs qui frappent : la terre est noire, rouge, des couleurs étonnantes qui contrastent avec le bleu de la mer et du ciel, et le blanc des maisons.









Ensuite, quand Datcha entre dans la rade, tous nous ressentons une sorte d'éblouissement devant un tel décor.




Nous naviguons en fait dans le cratère submergé du volcan. Les hautes falaises de l'île principale, Thira, se dressent et forment une sorte de croissant, avec au large un ilôt qui correspond également à un des bords de l'ancien cratère et au milieu de la baie, deux ilôts plus petits, de cendre et de lave noire. Il y a environ 3500 ans, une explosion disloqua Santorin qui était alors couronnée par un volcan dont le sommet culminait entre 1000 et 1800 m selon les estimations. La mer pénétra par une brèche, tandis qu'un nuage de cendres et de pierres ponces s'abattait sur près de 40 m d'épaisseur. Le volcan se réveilla plusieurs fois depuis... Certains pensent que Thira correspondrait à la légende de l'Atlantide, racontée en premier par Platon.





Aujourd'hui, c'est l'île la plus visitée des Cyclades. Un demi-million de touristes viennent du monde entier, c'est ahurissant, vue la taille de l'île ! En été, il y a jusqu'à 14 immenses paquebots dans la rade ! Des mariés japonais viennent se faire photographier dans ce paysage de rêve, on entend toutes les langues, une vraie tour de Babel !


Mais cela n'enlève rien à la beauté stupéfiante des lieux. A la fois on a  une impression  de déjà-vu ("Maman, c'est la photo en couverture du guide !") , et en même temps on pourrait contempler indéfiniment une telle splendeur.














En revanche, l'endroit est très inhospitalier pour les voiliers car les profondeurs sont de 400  à 500 m dans le cratère, et donc inenvisageable de jeter l'ancre ! Heureusement, Henry trouve chaque nuit  pour Datcha une bouée.



La deuxième nuit, nous dormons tout près de Néa Kammeni. L'eau a des reflets jaune sulfureux, et toute la nuit on entend des bouillonnements qui remontent à la surface... très détendant !




Du rivage, pour atteindre les maisons, cela grimpe raide ! Le premier jour, nous nous entraînons avec un premier escalier effondré à mi-parcours...







puis un autre encore plus raide...





et le lendemain, vers la ville de Thira, un escalier de 587 marches que nous gravissons à pied bien sûr, pitié pour les mulets !










Nous faisons ensuite le tour de l'île par le sud pour atteindre l'unique et petite marina de Vlihada, d'où Catherine et Francis vont rejoindre l'aéroport vers Athènes. C'était très sympa d'élargir un peu le cercle familial pendant quelques jours.
Grâce à Catherine, les filles se sont lancées dans la broderie, elles vont bientôt attaquer leur trousseau !





Et Rose ("Miss BOBO") a pu avoir une consultation quotidienne grâce à Francis !

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