samedi 6 août 2011

Soleil et chaleur en Algarve

Nous sommes depuis mercredi matin en Algarve, côte sud du Portugal et profitons des plages et du soleil. Plus d'infos d'ici quelques jours mais dès à présent pardon à ceux dont les commentaires sur le blog ont été effacés par mégarde... nous ne sommes pas des pros ! Que cela ne décourage pas ceux qui voudraient en faire...

Après une journée et une nuit en mer, nous jetons l'ancre au petit matin du mercredi 3 août dans une anse bien abritée, juste après avoir contourné le cap Saint Vincent qui est à l'extrêmité sud-ouest du Portugal. La plage est superbe, l'eau transparente, c'est un bon début pour attaquer l'Algarve, côte sud du Portugal. Henry se dépêche de gonfler l'annexe et nous voilà à terre pour visiter l'école créée par Henri le Navigateur au XVème siècle pour former les conquérants du Nouveau Monde. Elle occupe toute la  presqu'île de Sagres, avec une rose des vents gigantesque. C'est là qu'a été mise au point la caravelle qui servira pour les expéditions de Christophe Colomb.
 Pique-nique sur la plage, puis sieste et baignades. Louise et Rose ont enfin un  déclic et commencent à apprécier les bains de mer. Il faut dire que jusque là l'eau était plutôt fraîche.
Première nuit au mouillage du voyage, nous nous réveillons plusieurs fois pour surveiller la tenue de l'ancre car le vent du nord est assez fort, mais tout va bien. C'est un vrai sentiment de liberté de pouvoir ainsi poser le bateau, le plus à l'abri possible, avec le bonheur de se réveiller tout seuls dans un endroit de rêve.
on aperçoit le cap Saint Vincent  (derrière un autre cap...)


Le lendemain, jeudi 4 août, les conditions de navigation sont merveilleuses : du soleil, un peu de vent et une mer plate. Nous arrivons en quelques heures à Albufeira, petite station balnéaire vantée par les guides comme étant le "Saint Trop'" de l'Algarve, et là c'est le choc ! Déjà du large nous avions eu le temps d'apprécier le bétonnage de la côte. Il faut dire que notre guide nautique date d'une dizaine d'années... En approchant, la plage est grande et belle mais absolument bondée et la baie est animée de toutes parts par les activités "sportives" telles que boudins ou bouées tirés par des hors-bords, parachute ascensionnel, jet-ski multiples, pédalos géants,etc... N'étant pas des habitués de la Côte d'Azur, nous sommes un peu surpris par ce tourisme de masse... Même les plages de Jard/mer paraissent désertes à côté ! Les filles ayant très envie de se baigner, nous débarquons sur la plage en annexe (non d'ailleurs,  à la nage pour Marguerite, Violette et Astrid). Le spectacle continue, que ce soit du côté des teintes de bronzage  qui vont du rose fluo au chocolat noir ou des tenues, surtout féminines. Henry ne sait plus où donner de la tête ! Après s'être rafraîchis dans la mer, nous envisageons une découverte du "village". Là encore bien sûr l'industrie touristique bat son plein avec quantités de restaurants, boutiques et hôtels , mais le tout dans une ambiance très détendue et agréable. Nous sommes accueillis par des "Guten Tag" dans les magasins... C'est donc contents que nous retrouvons Datcha pour dîner et dormir, après s'être douchés sur la plage, comme de bons vieux routards...

L'étape visée pour le lendemain vendredi 5 août est la ville juste avant la frontière avec l'Espagne, Vila Real, à l'architecture XVIIIème. Mais quand nous apercevons au loin les énormes buildings du site, nous nous replions sur un village beaucoup plus petit, même si là encore il y a eu beaucoup de constructions très récentes. Il n'y a pas de marina à Tavira, mais un mouillage est possible sur le rio juste derrière le cordon lagunaire qui s'étend comme le long d'une bonne partie de la côte de l'Algarve. La bande de sable forme à cet endroit là une île avec une superbe plage dont nous profitons aussitôt. Puis nous partons à pied vers le village à 2 km à l'intérieur des terres. Nous sommes séduits par cette petite ville, très ancienne puisqu'il y a un pont romain, et avec de nombreuses maisons typiques, des petites places et des allées ombragées et animées. Dîner de poissons grillés, puis balade digestive pour rentrer chez nous.
le pont romain à Tavira
les maisons anciennes de Tavira

vue sur le rio et les marais entre Tavira et la côte





Ce mouillage "des quatre eaux" étant décidément joli, calme et, ce qui ne gâche rien, gratuit... nous décidons de rester une nuit de plus et  de visiter le coin. Samedi 6 août nous partons en bus vers le minuscule village de Cacelha Velha, et là aussi coup de coeur pour ces quelques maisons autour d'une forteresse nichées sur un promontoire dominant la zone de marais  derrière la plage. Après un pique-nique à l'ombre des palmiers, descente vers la plage. Les photos de la baignade sont censurées, les maillots de bain ayant été oubliés au bateau ! Au retour, Henry glane le goûter des filles : figues noires et blanches, amandes, pêches, nous apprécions le changement de végétation ! Un coup d'auto-stop pour rentrer à Tavira (toujours aussi sympas les Portugais), dernière balade en ville puis retour au bateau en annexe sur le rio avec quelques émotions lorsque nous nous plantons dans la vase...





Ce petit tour en Algarve nous donne envie d'y retourner, pourquoi pas hiverner le bateau à Faro dans l'avenir, à voir... C'est maintenant le retour en Espagne avec comme principale étape Cadiz, et puis après nous serons aspirés par la Méditerranée !

2 commentaires:

  1. Bonjour les amis,

    merci pour tous ces commentaires détaillés ! nous rentrons de 2 semaines en terre Sainte, magnifique. Henry, nous avons vu le Liban et la Syrie côté Israel, canons des merkava pointés vers le nord, émotion. Nous vous embrassons tous, Philippe

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  2. Cela m'a amusé de lire votre prise de contact avec la côte d'Algarve.
    J'ai connu le même choc en 2006 et sans doute la situation ne s'est-elle pas améliorée depuis.
    Je n'étais pas retourné en Algarve depuis 1968, époque où a été construite la première route goudronnée de la région. Il n'y avait alors que de très rares maisons sur la côte entre Lagos et Sagrès, totalement désert sur son promontoire.

    J'ai trouvé en 2006, que Lagos, malgré bien des constructions neuves, gardait un certain cachet.

    Je vous ai écrit il y a peu à l'adresse mail d'Astrid.
    J'imagine que vous avez dépassé Cadix et avez peut-être déjà franchi Gibraltar.
    Je vous souhaite beaucoup de belles découvertes pour les jours qui viennent.

    Amitiés à tous.

    Philippe d'AUTUME

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